Le jour d'après...

Et voilà, un nouveau fan de Roland Emmerich vient jouer le rôle du prédicateur. Mario Molina, prix Nobel de Chimie en 1995, est donc venu donner ses avis qui n'engage que lui sur le réchauffement climatique, lors d'un débat organisé par la Banque de Développement Inter-Americaine.
On envoie donc un prix Nobel défendre une thèse très personnelle pendant l'assemblée annuelle d'une banque. Loin de là l'idée que les scientifiques doivent rester dans leur labos, mais de là à faire des déclarations apocalyptiques sur un sujet porteur devant des banquiers qui à l'origine ont pour mission d'aider le commerce et l’intégration régionale en Amérique latine et dans les Caraïbes, çà me laisse un goût amer.
La Terre tourne, évolue et il serait temps qu'on oppose cette réalité à toutes les affabulations écologiquement correctes.